• Suite à une interféderale, plusieurs  syndicats de salariés de la Sécurite Sociale (CGT-Sud-FO-CFTC-CGC) ont dans l’unité convenu qu’il Intersyndicale : une rentrée combative dans la Sécu...était urgent de se mobiliser pour contrer et s’opposer aux orientations d’austérité portées par les COG et les CPG à venir, dont le personnel de l’institution est la première victime. Ces Fédérations ont demandé une rencontre auprès de la ministre des solidarités et de la santé  (Télécharger « lettre ministère.pdf ») et conviennent qu’il est urgent de mobiliser les salariés dans l’optique d’une journée nationale de grève de la sécurité sociale à la rentrée pour  :

    • L’arrêt des suppressions d’emplois
    • Des embauches en CDI
    • L’augmentation générale des salaires
    • Le respect et le maintien de nos droits conventionnels
    • L’arrêt des restructurations, fusions, mutualisations...

  • La tarification à l'acte gagne le secteur de la prise en charge de la personne handicapée, par une réforme du financement des établissements médico-sociaux. Ce projet nommé SERAFIN-PH a pour objectif de proposer un nouveau dispositif d'allocation des ressources aux établissements d'accueil calquée sur la tarification à l'activité (T2A ou la DMA) dans le secteur sanitaire. Petite BD explicative :

    L'effondrement de notre système de santé a été accéléré par la mise en concurrence de la tarification à l'acte. La CGT s'oppose fermement à ce projet, un nouvel outil financier au service du  démantèlement du secteur médico-social !


  • Toujours plus de précarité à l'UGECAM Rhône-Alpes !La précarité en mode de gestion du personnel sur notre UGECAM...

    • Multiplication des emplois à temps partiels subis : 12 aides soignantes, en CDI à mi-temps, sur l'établissement du Plovier, la CGT n'a cessé de dénoncer la précarité de ces salariés qui s'est installée au fil des années. Malgré nos interventions,  les directions successives n'ont toujours pas pu la corriger, se retranchant sur les responsabilités de leurs prédécesseurs. Mais cette semaine débute sur l'établissement de la Maisonnée, une nouvelle organisation de travail qui impose 4 mi-temps d'infirmier.e.s,. La CGT, dans toutes les instances (DP, CE, CHSCT et CCE), a dénoncé la mise en place de ces nouveaux emplois à temps partiels subis ... En vain...
    • Des CDD au long cours :  salariés en CDD depuis des années,  contrats de travail et avenants à répétition... voilà l'insécurité professionnelle vécue au quotidien par des dizaines d'agents dans notre UGECAM. Notre syndicat, afin de réduire cet abus de précarité, propose depuis déjà plusieurs année la mise en place de pools de remplacement, notamment sur le Val Rosay ... En vain...

    Il est temps de faire cesser cette précarité, qui au lieu d'être maitrisée, ne cesse de s'accentuer.


  • La fin de la Sécurité Sociale solidaire et universelle est désormais programmée. Remplacer dans La fin de la Sécurite Sociale programmée...plusieurs articles de notre Constitution le terme Sécurite Sociale par celui de Protection Sociale peut paraître innocent, mais c’est tout le contraire ! Cette transformation adoptée lors de l’examen en commission des lois du « projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace », loin d’être anodine, aura de très graves répercussions sur l’ensemble des droits qui ne seront plus garantis. La Sécurité Sociale impose la notion de redistribution, pas la protection Sociale ! Cela prépare à la remise en cause du financement de la maladie, mais aussi du chômage, des retraites...

    Cette réforme constitutionnelle est prévue pour avril 2019, en attendant nous devons tout mettre en œuvre pour que cet amendement soit supprimé, la CGT agit pour la reconquête  de la Sécurité Sociale, c’est un choix qui appel à l’intervention et à la mobilisation de tous. Pour comprendre les logiques qui sont à l’œuvre et montrer les effets d’une telle réforme :  Télécharger « Communiqué CGT - Réforme constitutionnelle.pdf 


  • 1er bilan du comité d'évaluation des ordonnances MacronDans le document de synthèse du 1er bilan d’évaluation des ordonnances Macron il ressort que les mesures les plus connues sont celles relatives à la rupture des contrats de travail tels que les licenciements (plafonnement des indemnités en cas de licenciement abusif et formalités simplifiées) et les ruptures conventionnelles collectives. Dans le même sens le comité relève que les DRH "sont peu nombreux à considérer que les ordonnances permettent de recruter plus facilement, mais largement majoritaires pour dire qu'elles simplifient les procédures de licenciement". Tout est dit. Comme la CGT l'affirme depuis le départ, le principal objet des ordonnances consiste bien à faciliter les licenciements. Mais cette fois, ce sont les dirigeants d’entreprises et les DRH qui le reconnaissent !

    Le comité d'évaluation poursuit en constatant qu'à une forte majorité les "dirigeants n'envisagent pas de recourir plus souvent à la négociation". Ce premier bilan confirme que les ordonnances Macron visent bien à faciliter les licenciements et que le développement du dialogue social n'était qu'un prétexte.






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