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Classification : négociation du 28 janvier 2020
Lors de cette réunion l’employeur est resté campé sur ses positions, à savoir une seule grille avec 9 niveaux. Parmi les nouveautés, il propose une revalorisation de certains coefficients de base des niveaux A, C et D qui passent respectivement de 212 à 214, de 229 à 230 et de 249 à 250 (cliquez sur l’image pour visualiser la nouvelle grille proposée). L’employeur se gargarise de cette revalorisation... De qui se moque-t-on... Indécent.... L’évolution dans un même emploi se fera sous forme de 4 paliers valorisés financièrement par 3 points supplémentaires au franchissement de chaque palier. Chaque palier étant atteint après l’obtention de 3 fois des points de compétence... Ce n’est donc pas ce système qui va permettre une réelle évolution professionnelle, les paliers étant entièrement soumis au desiderata de l’employeur par l’attribution de points de compétence.
Le placement des emplois repères de nos professions du soin, du médical et de l’éducatif, pour lesquelles l’employeur projette une déclassification inacceptable de la plupart de nos métiers, sera abordé lors de la prochaine réunion programmée mi février. La CGT n’acceptera aucune dévalorisation de nos professions.La CGT dénonce ce projet de classification qui favorise toujours davantage les mesures individuelles au détriment des mesures collectives. Pour clôturer la réunion, et répondre à cette exigence de mesures collectives , notre employeur invente une «reconnaissance de la contribution à un projet spécifique» (???) qui serait à la main des directions locales sans qu’on en connaisse ni les critères, ni les objectifs.... Traduction : elle ne bénéficiera qu’à quelques-uns selon le bon vouloir des directions... Encore une façon d’opposer les salariés entre eux, sport favori de nos directions.